La soif d’échapper à tout ça.
Traumatisée par les évènements.
Que chacun sorte de l’ombre et affiche fièrement son état.
On a passé l’âge de jouer à cache-cache.
Qui veut quoi ? Qui veut qui ?
Personne ne veut rien. Mais tout le monde se tait.
Assumer ?
Et puis, au fond, On s’en fout.
La vie n’est faite que de demains.
Et demain, je ne pourrais pas assumer. Pas ce rêve la.
Difficulté à lire. Finir ce texte.
« Tableaux de familles »
Il rappelle la réalité. Les cas sociaux qui collent à la peau.
L’état de déchet dans lequel je retrouve cette famille.
Même plus envie de vomir quand je pense à eux.
Même plus de colère quand je parle avec eux.
Ils se sont retirés, loin de toutes obligations.
Pas même une once de volonté. Un abandon total de son sang.
Ouvrir les veines de ses enfants pour ne plus les voir.
Incapacité à ouvrir les yeux.
Le quotidien camouflé dans le mensonge.
La perte d’un être plein de vie. Immoler ses espérances dans l’alcool.
Indolence parentale.
Ainsi est apparu l’enfant sauvage des quartiers.
Farouche en paroles, lest dans la fuite, sans repères.
Un gamin meurt, un adulte sans empreinte voit le jour.
Responsabilité à temps partiel.
Assumer. Assumer. Assumer.
Quand on a dix ans, on comprend. On agit
Quand on à vingt ans, on abjure les siens. Pourtant on agit encore
Porter le fardeau d’une vie ratée.
Plombée pendant l’envol. Crash d’un souffle heureux.
L’immaturité ne se mesure pas dans une discussion autour d’une pizza.
La capacité à affronter.
Il devrait enseigner ça.
L’hardiesse.
Voila ce qui manque au monde. À tout le monde.
Gecko.
Mal de crâne. Sans douleurs. Vie dans un brouillard.