les questions apparaissent..
les visages défilent..
les souvenirs squattent.. et embellissent la vue.
le sourire est intérieur. trop intérieur sûrement.
pour les autres.
Ces cons qui ne voient rien. comme au travers d'un verre.
comme quoi.
il peut parfois suffire d'une chaise, de deux..
pour que l'on prenne une ride.
Que l'on s'endorme sur sa chaise comme ils s'endorment sur leur vie.
il suffit de presque rien..
une mauvaise bière et une soirée à chier.
Hop, on retourne dans son wagon.
avec la preuve que l'herbe est loin d'être plus verte chez eux.
la paix dans le ventre et la tete vide d'avoir été trop pleine.
Il y a des soirs ou il ne sert à rien de parler.
contempler la pâleur de leurs voix rassure amplement.
Il y a des soirs ou le bar accueil des visiteurs venus du passé. sans que personne ne s'en rende compte.
"Bonsoir vous deux..
je suis heureuse de vous savoir parmis nous.
vous m'avez manqué."
ces soirs ou l'on regrette l'allegresse d'une veille. d'un lendemain.
parce qu'il y a toujours un pied tourné vers la mecque. prêt à courir dans le sens opposé.
Gecko.
j'suis sur que si je fouille dans mes cheveux, j'en trouverais un blanc.
ce soir, ce fut un "temps compte double"
Clin d'oeil à l'accolyte.
Bol de riz et choux blanc
Sommet d'indolence et de narcissisme mis au banc de ma société intime.
abandonné au bon vouloir de l'araignée explorer.
squatté par des promeneurs qui en feront ce que bon leur semble.
absorbée par un sourire davantage que par un cri.
je montre mes dents pour hurler la fin d'une vie.
apparition du technicolor dans mon quotidien. il parait que le ciel est beau.
alors je m'en vais de ce pas pour tout redécouvrir.
Je reviendrais peut être pour raconter ce que cela fait de ne plus avoir de chaines aux pieds.