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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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Il y a de ces choses auquelles on est confronté..comme ca, au détour d'une vie..
05/07/2007 22:02
Personne ne devine mon désespoir, ne soupçonne ces milliers de larmes, pourquoi faut-il qu'elles soient pour toi, rien n'est plus banal qu'un abandon je t'aime pour toi même et rien d'autre, pour ce que tu espour ce que tu n'es pas, pour tout ce que tu donnes et reprends peu après, pour ce que tu dis et ne dis jamais, pour ta douceur violence tes caresses qui font mal. je me sens plus petite, me sens fondre en moi, diminuée, mon être se rétracte, mon âme est un nuage, j'entends ta voix si particulière premier son de mes matins, dernier chant de mes nuits. La nuit vient j'en suis sûre, nuit éternelle où plus jamais je ne te verrai, ne serai contre toi.
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reste chez toi dans ton malheur dans ta tristesse ta solitude, reste. ne change surtout pas, emmuré dans ton tombeau, demeure celui qui ne donne rien ne prends aucun risque, garde ton visage de solitude ta vie telle qu'elle est, garde ce que tu as acquis puisque tu n'as rien, n'emporte pas cet amour. il est trop grand, continue de te mentir de me faire mal. tu es fasciné par l'indifference, et moi je suis envahie par toi et meurs de ne pas être celle qui fait battre ton coeur.
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on frappe je dois ouvrir il faut que je me lève un pied sur le sol puis l'autre un effort absolument debout je marche chaque pas me donne le vertige comme un tour de manège celui de mon enfance un peu de ma mémoire des souvenirs me reviennent j'ouvre tu es là tu viens me chercher m'emmener j'ai mal à la tête la douleur est violente comme une irradiation mes yeux sont si lourds pourquoi sont-ils fermés pourquoi suis-je allongée je suis dans ma chambre je n'ai pas bougé tu n'as pas sonné tu n'es pas venu
extraits de : lettre d'un amoureuse morte, Nathalie Rheims.
les yeux parcourent les lignes, les souvenirs, la vie, les maux, font le reste. tout deviens sombre, le coeur d'autant plus. on devient amer de sa vie au contact de ce livre. on devient amer tout court de toute manière. mais ici. le passé peut ressurgir. d'un coup. comme un barrage qui explose, envahissant la vallée d'eau, c'est un torrent d'eau qui dévale dans son soi. englouti à la manière de l'atlantide avec ses secrets et ses souvenirs. et puis, la dernière page se tourne.. et l'on reste submergé de flotte. obsédé par les [maux] mots le livre a pénétré dans nos souvenirs. il y reste jusqu'au sourire d'après. quand le soleil a fait disparaitre l'humidité.
j'aimerais bien qu'il fasse beau. histoire de retrouver un semblant de bonne humeur, de joie de vivre.
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des daims.dédain. dé d'un. d'ed hein !
16/05/2007 02:19
Samedi 12 mai.
Je regarde ces photos. Je m’en lasse. L’impression de voler des bouts de vie. À ma façon, je détruis les sentiments. Je les noie dans une liqueur de mensonge.
Chacun pense valoir mieux que son voisin. Être capable d’être meilleur que lui. De savoir mieux que quiconque comment gérer sa vie. Alors on regarde les autres. Et on commente.
« Voila un cas soc’ Et ici, un raté. Cette nana, elle a 6 gosses de 5 pères différents. Et elle a encore un polichinelle dans le tiroir. Celui là, c’est un pourri doublé d’un con. Celle la est une vraie putain. Une trainée comme on n’en fait plus. Ce mec est à droite. Ce mec est un anarchiste, Ce mec est un communiste. Et celui la, pire ! Un socialo ! Celle la voudrait vivre en Amérique, et voter Bush.»
Et alors ? Tout le monde à ses petits boutons qui démangent. Pourtant, on juge. Ça m’fait sourire. Parce que tout le monde le fait. Je suis loin d’être la dernière. Et au fond. Je m’en fous de ce que font les autres. On est une société individualiste ou pas ? Faudrait savoir. Soit on s’occupe de son voisin. Soit on l’ignore. Bien sur, il y a la critique amicale, histoire de. Mais derrière ces ricanements, il y a quoi ? Hormis un amas d’arrogance, une pointe de sentiment de supériorité ? Ben rien.
Je n’ai pas de commentaires à faire. Je suis une commère. Une vraie, éduquée par sa grand-mère au cancanage. Mais aussi une fille qui s’amuse à rater sa vie. Alors, y’à des soirs où tu prends du recul. Pis, tu te rends compte, que ton quotidien, il pue la saleté. La crasse. Celle qui s’est accumulée depuis septembre. Qu’il est temps de faire le ménage. Les poussières. De couper le cordon ombilical avec la naïveté. Depuis septembre ? Probablement depuis des années. Mais celle qui vient tout salir ces derniers temps est beaucoup plus crade. Je trouve. Plus crade parce que j’en suis responsable. Avant, c’était la faute des éléments extérieurs. Maintenant, il ne s’agit plus que de mes actes. Grandir. Grandir.
Un emménagement plus tard, j’espère que j’aurais appris la propreté. Je suis un chiot. Et, je crois que ma maman ne m’a pas enseignée cette notion.
Je suis une chienne maintenant. Un toutou pas assez bien éduquée pour trouver un maître. Alors, un emménagement plus tard, j’espère que j’aurais appris la propreté.
Cela fait parti des choses dont j’ai le plus envie. Combattre cette peur. En théorie, il faut soigner le mal par le mal. En théorie dis-je. Jusqu’à présent, l’instabilité dans laquelle je me suis évertuée à évoluer ne m’a point déposée à la porte de la constance.
Et puis, est-ce qu’à 19 ans, on peut parvenir à cette stabilité ?
Faut être mature. Désillusionné. Avoir des choses à perdre. Faut avoir un exemple à suivre.
Je m’ennuis Cette vie m’ennuie. Et le pire, c’est qu’elle pourrait bien changer, que je pense conserver cette opinion de merde sur mon quotidien. Arf !
À moi l’AGP. Faut cesser d’avoir peur des blocages. Faut être active. Y fauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !
[-matraque - mâche]
[Matraque - porter des paniers]
[Lacrymogènes ! - courbatures]
[Matraque - trier la mâche]
[-matraque - mâche]
[CRS - pays capitaliste de merde]
[Répression - intérim]
On est joyeux ! Nous sommes nous de petits nuages roses. Nous voyageons dans l’hyperespace. Nous nous aimons tous. Et tout le monde est heureux. - surtout les riches - enfin.. J’dis ça. Mais j’en côtoie même pas plus
Gecko. Enchantée d’avoir perdu des points de survie dans une entreprise de travail à la chaîne Juste après avoir eu la joie de rencontrer, lors d’un pique nique géant, de gentils schtroumph bleus qui nous voulaient du bien en nous remettant dans le droit chemin. Il est vrai que se réunir sur la route est une chose très très mal élevée. Nous devrions avoir honte. Mais la correction infligée par ces gentils hommes de la bienséance, nous a permis de nous laver de nos pêchers. Laver, laver… disons qu’elle nous a fait pleurer. (Aï ! Ça pique !)
J’aime bien quand un article n’a aucun sens. Enfin, à part pour moi.
(la première règle de mon nouveau moi est : toujours me comprendre. Enfin presque. La seconde règle de mon nouveau moi est : comprendre ce que contient le « presque » au dessus)
Gecko. dans un labirynthe de vie. c'est qu'une seule vie tout ca ?
Ah. Aujourd’hui nous avons un nouveau président. Un révolutionnaire il parait. Et si on faisait un feu de joie ?.. Qui souhaite brûler sa carte d’identité, qui n’ose plus se dire français ? probablement ceux qui sont considérés comme étant d'origine étrangère. comme quoi, nous, les ptits français, les ptits bretons.. on n'a rien à dire. on n'est pas les plus mal lottis dans l'histoire. enfin, pour le moment. .
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il fait desertique dans les profondeurs humides et moites..
05/05/2007 02:05
y'aura pas d'suite.. parce qu'j'crois qu'tout l'monde m'énerve un peu, beaucoup... à commencer par moi.
TA GUEULE
faudrait qu'je cesse de detester les gens. qu'j'arrive à pardonner sincerement qu'j'extériorise tout.
mais faut être prete à aller bien. prête a sourire. franchement, avec les yeux qui riboulent. prête à supporter le bonheur des autres.
un jour, je vais me foutre qu'un papi me grille quand je fais la queue au supermarché les enfants qui chouinent dans le tram seront attendrissants les gens qui me répugnent seront transparents les mamies intégristes des bonnes moeurs me trouveront a leur gout (elle ooOOooOse s'assoire en tailleur sur les sièges du traAAaaAm) un jour j'aurais un sac à main et des vêtements propres. toujours. ou les hommes ne me debecteront plus. meme les vieux vicelards. ou j'p'ayerais mes factures à temps. ou les classes de mer qui squattent mon wagon de train ne me generont plus ou ma voisine qui aime marcher en talons aiguilles dans mes escaliers a 3h du matin ne m'énervera plus. ou je prendrais mon pied à faire le ménage ET la poussière. ou armand thierry sera LE magasin pour habiller monsieur l'époux ou Eli shouraki et Marc Lavoine seront mes idoles. enfin.. quand j's'rais devenue une femme digne de ce nom quoi... socialisée correctement. avec des envies correctes. et un quotidien. quand "stabilité" sera mon mot fétiche et qu'j'aurais trouvé un psy qui ne ressemble ou ne rassemble aucun des critères cités précédemment pour qu'il m'aide à... être tout ca. une femme. une Dame.
en attendant. j'vais aller chouiner sur mon sort. et... ptete faire "suprimer" .
TA GUEULE SALE ROULURE !
gEcko zut de flûte. j'ai encore dit qu'des conneries.
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Le quotidien au travers d'un microscope
13/01/2007 19:17
Alors comme ca, c'est à cause de ça que chacun refuse de n'être que l'égal de son voisin ? sous quel autre pretexte vide de sens peut-on encore justifier ces fossés que l'être humain s'amuse a creuser entre lui et ses congénères ?
chacun se veut, se sent, s'estime unique. et ainsi, inévitablement incompris des autres. alors a quoi bon partager ? puisque l'autre n'est voué qu'a errer dans sa vie. il n'aura pas la sensibilité, les qualités nécessaires pour comprendre ce qu'il est.
pourtant, ces êtres se reclament d'une instance supérieur aux autres. non pas parce qu'ils aient d'avantages reussis leur vie, qu'ils aient un intellecte bien supérieur aux autres. simplement, mieux. en quoi? personne ne peut repondre, pas meme eux. pas meme nous. pourtant, ces gens la aussi, parfois, aiment à être des gens ordinaires. Ils ont autant besoin que les autres d'être entendu. que l'on s'emeut sur leurs histoires, que l'on soit impressionné devant le prestige présomptueux de leur passé.
Alors, pourquoi seraient-ils, serions nous, diférent des autres ? parce qu'on a le bac ? qu'on a un appart ? qu'on pense avoir mieux compris la vie ? qu'on n'est pas "cool" dans sa tete ? De quel droit le dedain est une arme envers ceux que l'on juge médiocre ? d'ou sont-ils médiocres ? Ou trouver l'affront de crier haut et fort que l'on vaut mieux que les autres ?
J'aimerais comprendre. Pour mieux combattre. le combattre, les combattre, me combattre.
Article sans vraiment d'objectif, pas de sens determiné. juste envie de hurler un peu le ras le bol. Ptete qu'Gecko aimerait inspirer un minimum de respect, d'humanité a tout ceux qui l'entourent !
Tout ca justifié par une connerie de microscope ? Ptete qu'y'a les facteurs sociaux.. Ouai ouai ouai.... tout l'monde s'accorde pour le dire.. mais jamais pour le penser.
Demain, révolution, déception Et s'il était autorisé que l'on fasse pareil ? qu'on les eccorche, qu'on les amoches, qu'on leur renvoit leur bile au fond des yeux ? alors, demain, révolution !
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Il parait qu'on est (nait?) trop con pour vivre.
17/12/2006 16:30
Il est tard dans ma tete.. il est tard dans ma vie.. peut etre trop tard.. alors j'reflechi..
Certains me diront que j'ai eu tort Je persiste a penser qu'ils sont dans le faux qu'il y a certaines choses qu'on ne doit pas regretter d'avoir vécu que les conséquences sont sous-entendu dans le contrat.
mais il est tard tout de meme et le doute se doit d'être la.. par pur principe surement. Si on m'avait dit... On l'a fait.. trop fait peut etre.. le mot "trop" se dessine devant ce "tard" qui m'file des insomnies.
Au fond.. j'pense que j'men fou un peu.. J'ai toujours rêvé de ca.. ce "ca" brouillon qui fait tourner ta vie dans tous les sens. Mais y'a ces autres.. ceux qu'ont cotoie.. et c'est probablement pour eux qu'on a envie d'dire NON qu'on va lutter.. parce que les gens ont du mal a nous voir évoluer. decatir. vieillir.. Alors, faut faire le choix.. On est dans alice au pays des merveilles.. et on se demande si on doit écouter le chat... et bientot, on pleure sur notre mémoire qui efface le chemin.. Alors faut faire le choix.
On ne peut pas rester eternellement sur ce rocher. Un pas, puis deux.. un regard en arriere pour voir si les autres nous suivent.. parfois ils sont la.. a nous hurler de grands signes qui disent : a tout a l'heure et puis, un pas de trop.. et on est seule.. on espere qu'ils sont la.. tapis dans l'ombre a nous suivre du regard.. mais quand on trébuche et qu'on s'etale par terre.. qu'on s'est eccorché et que la poussiere nous fait tousser.. on est juste perdu au milieu de tout ce noir.. alors on s'rassoit..
alors on doit faire un choix Croire en ce que nous devenons et continuer a tatoner faire demi tour.. sur ce chemin qui n'a plus de tracé rester la... a contempler notre mal être.. a partager notre corps avec cette trouille..
Alice, a la fin, ellle est heureuse Alice, a la fin, elle retrouve son chemin Alice, elle.. elle est fictive.
Nous on s'abreuve de peurs. On s'oblige a respirer. Meme si on n'peut plus. On a mal partout. On a froid quand on boit la vie. Alors, alice, on s'en fout.. dailleurs, on s'fout de tout..
et au fond, j'me dis que c'est pas plus mal..
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