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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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badamoum.. le lezard gecko s'est effondré sur un tapis de mousse...
10/08/2006 00:22
Encore une fois seule dans ma chambre...
je persiste a m'installer devant le pc.. et explore l'interface de VIP-blog.
ma fois. je m'habitue et commence a apprécier.
journée haletante,
sur les nerfs, comme tous les lendemains de nuits blanches
j'attends, patiemment,
que tout veuilles rentrer dans l'ordre
mais j'doute que cela arrive vraiment..
l'ordre de quoi ?
tout est voué à changer..
une chambre à moi, dans un immeuble ou y'a que moi
et les autres
dans une facultée bondée
avec des cours d'un ennuie passionnant
de nouvelles tetes, de nouveaux tics
une autonomie fictive
mais autonomie tout de meme..
un bouleversement
alors, pourquoi est-ce que j'attends que toute chose retrouve sa place ?
puisque je veux tout modifier
et puis... pourquoi ne pas repartir sur de nouvelles bases
avec plus de conviction qu'avant, moins de lassitude
avec une bonne hygiène de vie,
une assiduité exemplaire
devenir un exemple de vertu..
...
'fin bon
j'vais rester comme je suis
et puis j'vais attendre que tout rentre dans l'ordre
meme si l'ordre sera different, ce sera toujours un ordre.
un repere
Gecko.. qui calcule son budget..
et du coup, qui s'étrangle
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et si on ne voyait que mieux le monde, les yeux clos ?
09/08/2006 19:17
babillages continuels
je vois le monde au travers de lunettes de soleil
la société veut trop nous eblouir
ultime protection,
garder les yeux fermés
ne les ouvrir que dans le monde qui nous est propre
mais on s'prend les murs a faire ca
on ne peut pas rester indefiniemment dans un reve
le retour a la realité est chaque fois une descente infernale
les lunettes me protegent
je peux oublier que les autres sont la
je peux regarder le ciel sans que tout le monde ne suivent mon regard
je peux observer ces gens qui sont persuadés de flotter alors qu'ils sombrent
les lunettes me protegent
* c'est cool les lunettes *
* c'est comme paul, il est cool paul *
Fuck
Gecko
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Habitat Limité aux Marginaux.. qu'ont plus de 5 gosses et 3 amants..
09/08/2006 10:58
HLM story
si un jour ou vous demande...
vous n'aurez qu'a dire que cette photo n'avait aucun sens
et qu'en plus, elle n'était pas dans le bon sens
ptete qu'a l'époque vous n'aviez pas compris
maintenant, c'est trop tard pour y reflechir
z'êtes vieux
elle est morte
y'a qu'une photo qui vous trotte dans la tete, parfois
quand il fait beau et qu'le ciel est bleu
comme sur la photo..
ouai... meme en HLM, on peut etre heureux de se mettre a sa fenetre
Gecko
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Bzzz Bzzzz
09/08/2006 10:29
comme si elle était seule au monde,
elle gravit l'echelle de secours, et grimpa au sommet de l'immeuble
elle était squelettique. avait les cheveux tres sombres qu'elle prenait soins de ne jamais coiffer.
c'était sa marque de fabrique. avoir l'air endormie, reveuse. elle voulait posséder la légèreté d'un funembule.
deja enfant, elle flottait parmis ses camarades. ses pieds semblaient ne jamais que froler le sol.
on l'appelait la Mouche.
elle était gracieuse et légère mais sombre et effrayante.
ces grands yeux noisettes s'ouvraient sur le monde chaque fois que le soir tombait.
la Mouche s'éveillait et sautait de son lit. s'asseyait sur le rebord de sa fenetre et allumait sa premiere cigarette.
enmitoufllée dans un grand polaire, elle se nourissait du vent glacé de janvier. elle comptait les reverberes. propulsant la vie en chaque scintillement, elle pouvait passer des heures ainsi.
puis elle rentrait, courant dans toute la maison, s'envolant à chaque porte franchit. ses yeux riaient d'un rire sonore. profond. sincere. mais jamais sa bouche n'émit un son. jamais un sourire vaint eclairer son visage.
ces bras montaient, montaient jusqu'a toucher le ciel.
parce que la lune est douce a caresser.
elle fouillait dans un tas de vetement entassés, jetés par terre au gré de sa folie. enfilait ce qui avait grace a ces yeux. volait son trousseau de clées à la serrure et franchissait le seuil de la porte. enjambait le portail. s'éraflant au passage.
puis dansait dans la rue, au son des étoiles. au rythme de ses reves. son esprit était melodieux, les notes s'échappaient de ces grands yeux.
elle zonait, connaissait la ville par coeur, mémorisait la moindre felure sur un mur. la plus petite aspérité des maisons. le nom de chaque brin d'herbe.
elle se racontait milles histoires, dansait milles danses, et révait 1000 vies.
elle les vivait toutes, sans exception.
mais son corps faisait barrage et elle voyait qu'il ne suivrait pas. il refusait de s'envoler en meme temps qu'elle. recclamait la sagesse et la possibilité de sentir les années defilées.
pour elle, la vie n'était qu'une suite de nuits, qu'une suite de contes.jamais elle n'avait pensé qu'elle pourrait vieillir.
La Mouche avait 16 ans, et deja, ce n'était plus une enfant.
Un jour, il faudrait qu'elle cesse. qu'elle abandonne ses vies pour un monde qu'elle ne connaissait pas. fait de bruit, de minutes, d'heures et d'obligations.
elle n'en avait pas encore totalement conscience mais ressentait qu'elle ne serait bientot plus elle.
alors elle se sentait seule, les brins d'herbes ne lui parlaient plus.
alors, comme si elle était seule au monde, elle est grimpée le long de l'escalier de secours.
elle est parvenu au sommet de cet immeuble.
d'ici elle dominait la ville, celle qui l'ignorait a présent, celle qui ne lui parlait plus.
elle a sauté, elle portait un grand manteau de feutre rouge. il s'est ouvert en pleine chute. on aurait dit un papillon humain.
elle a hurlé. premier son qu'elle laissait échapper. il fut mélodieux, comme sa vie.. s'est infiltré dans le sommeil des somnembules et des enfants.
elle s'est posée, délicatement sur le sol, sans bruit, sans vie.
La Mouche s'était promis de toujours rester jeune, de toujours rester elle..
elle y a tellement cru qu'elle a reussi.
le lendemain matin, son corps avait fondu, il avait fecondé le bitume et un tapis de coquelicots fleurissaient le sol.
elle l'avait vaincu. il avait disparu, ce corps si encombrant.
sa maison aussi.. plus qu'un immense champs sauvage... personne ne se souvint d'elle, sauf peut etre quelques somnembules,
qui avaient vu un papillon humain s'envoler au dessus de la vie. une nuit, une fois..
aujourd'hui, la majestée du champs a laissé place à un quartier residentiel, et l'on ne comprend pas, mais il pousse toujours des fleurs dans les maisons, entre les dallages..
tout comme le tapis de coquelicots qui subsiste au pied de cet immeuble.
La Mouche doit être heureuse,
a présent, elle peut se nourrir d'étoile et caresser la lune. sans avoir a etendre les bras, haut, haut, haut..
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Mother Fucker !!
03/08/2006 01:22
juste pour le plaisir de vous imaginer devant votre ecran
avec l'image sordide de ce nounours, eventré..
ces entrailles de mousse jaillir hors de son corps.
la tete toute cramée..
avec des flechettes plantée sur tout son petit corps d'adorable nounours
(8)
Moi à mon Bisounours
Je lui fais des bisous
Des gentils, des tout doux
Des géants, des tout fous
Un bisou sur la joue
Un bisou dans le cou
Car mon p'tit Bisounours
Il adore les bisous
Des bisous partout OUH OUH OUH OUH
Sur le nez dans le cou OUH OUH OUH OUH
Des bisous, des bisous
Des milliers de bisous
et encore des bisous OUH OUH OUH OUH
(8)
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