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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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[...] #@¤$# [...]
30/07/2007 23:56
Je vois la vie au creux de ma main. je ressens la légèreté de l'être. tout s'envole. ce tout petit rien qui pèse si lourd. il a disparu.
Ma paume sent encore la vie. La mort. tout le monde s'affaire. Tout tourne. trop vite.
je suis dans une piece tandis que dans mon dos. dans mon dos il fait froid.
je suis une enfant à qui il faut mentir. j'ai de nouveau des épaules d'une gamine de 11ans. j'suis paniquée. j'ai peur pour tout le monde parce qu'on a voulu me montrer la vie.
cette vie ou il faut être fataliste. parce qu'on doit suivre la nature. je vois du noir. brouillé. flou. sombre. douloureusement. parce que la vie est apparue. saleté. saleté. saleté !
je ne veux pas être demain, tout à l'heure. dans une minute. je ne veux pas assumer ça. je ne veux pas être la seule.
lacheté. je suis dans une piece. mais pas dans la bonne. en fin de compte, je ne vois rien.
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Haem...j'crois bien que...
29/07/2007 04:19
TOUT VA BIEN !!!
et bien, toute réflexion faite... la méthode Couet, ca n'fonctionne pas super bien... tous des menteurs d'abord !
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My name is... My name is... My name is... My name is.. Nutte ?
06/07/2007 04:25
c'est froid. c'est gelé même..
il fait jour. enfin, ici, il fait nuit. normal, j'ai les yeux clos.
mon visage est humide. peut être que j'ai pleuré.
j'espère que je me suis exprimée. mon corps l'a fait. il a saigné.
la douleur est là. soit. il ne reste plus qu'à dormir.
et peut être que demain, il fera jour. même si j'ai les yeux fermés. même si j'ai les yeux ouverts.
Gecko. _ saloperie de pute. _ répète ? _ t'as très bien entendu, sale putasse.
PUTAIN !!! OUBLIER ! J'AI DIS : OUBLIER !! OUBLIER !!
devenir la fille sans passé. devenir la fille sans passé deve.. ???
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Il y a de ces choses auquelles on est confronté..comme ca, au détour d'une vie..
05/07/2007 22:02
Personne ne devine mon désespoir, ne soupçonne ces milliers de larmes, pourquoi faut-il qu'elles soient pour toi, rien n'est plus banal qu'un abandon je t'aime pour toi même et rien d'autre, pour ce que tu espour ce que tu n'es pas, pour tout ce que tu donnes et reprends peu après, pour ce que tu dis et ne dis jamais, pour ta douceur violence tes caresses qui font mal. je me sens plus petite, me sens fondre en moi, diminuée, mon être se rétracte, mon âme est un nuage, j'entends ta voix si particulière premier son de mes matins, dernier chant de mes nuits. La nuit vient j'en suis sûre, nuit éternelle où plus jamais je ne te verrai, ne serai contre toi.
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reste chez toi dans ton malheur dans ta tristesse ta solitude, reste. ne change surtout pas, emmuré dans ton tombeau, demeure celui qui ne donne rien ne prends aucun risque, garde ton visage de solitude ta vie telle qu'elle est, garde ce que tu as acquis puisque tu n'as rien, n'emporte pas cet amour. il est trop grand, continue de te mentir de me faire mal. tu es fasciné par l'indifference, et moi je suis envahie par toi et meurs de ne pas être celle qui fait battre ton coeur.
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on frappe je dois ouvrir il faut que je me lève un pied sur le sol puis l'autre un effort absolument debout je marche chaque pas me donne le vertige comme un tour de manège celui de mon enfance un peu de ma mémoire des souvenirs me reviennent j'ouvre tu es là tu viens me chercher m'emmener j'ai mal à la tête la douleur est violente comme une irradiation mes yeux sont si lourds pourquoi sont-ils fermés pourquoi suis-je allongée je suis dans ma chambre je n'ai pas bougé tu n'as pas sonné tu n'es pas venu
extraits de : lettre d'un amoureuse morte, Nathalie Rheims.
les yeux parcourent les lignes, les souvenirs, la vie, les maux, font le reste. tout deviens sombre, le coeur d'autant plus. on devient amer de sa vie au contact de ce livre. on devient amer tout court de toute manière. mais ici. le passé peut ressurgir. d'un coup. comme un barrage qui explose, envahissant la vallée d'eau, c'est un torrent d'eau qui dévale dans son soi. englouti à la manière de l'atlantide avec ses secrets et ses souvenirs. et puis, la dernière page se tourne.. et l'on reste submergé de flotte. obsédé par les [maux] mots le livre a pénétré dans nos souvenirs. il y reste jusqu'au sourire d'après. quand le soleil a fait disparaitre l'humidité.
j'aimerais bien qu'il fasse beau. histoire de retrouver un semblant de bonne humeur, de joie de vivre.
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corps N° 12876519830.
09/06/2007 03:01
J’en ai marre. J’crois que la solitude me pèse. Je ne sais même pas de quel droit je peux penser qu’avoir une relation avec quelqu’un me manque. Parce que je n’ai jamais eu ce type de relation. Pis, je n’ai même pas envie d’être en couple. Ptete parce que je sais que de toute manière, ça ne peut pas fonctionner. Que, quoiqu’il arrive, je ferais de nouveau tout foirer. J’crois que c’est d’avantage le fait de savoir que j’en suis incapable qui me frustre. De voir autour de soi les gens construire leur avenir a deux, alors que toi, tu sais pertinemment que c’est peine perdue. La honte de ne pas pouvoir, aussi, s’extasier, ronchonner, parler d’une vie de couple. De n’avoir jamais connu cela. De n’avoir jamais été aimée. Je ne peux être que soumise. Soumise. Soumise. Incapable de se rebiffer. Dépendante des choix de l’autres. Soumise quoi. Je ne supporte pas que l’on éprouve de la tendresse envers moi. Je ne le comprends pas. On ne peut pas ressentir de l’affection, de l’estime à mon égard. Ce serait contre nature. Ptete pour cette raison que je ne veux plus être en couple. Du moins, tenter de l’être. Puisque, ce n’est pas être en couple. Mais être à la merci de quelqu’un. Sous l’appellation officielle de : couple
Concrètement, la, J’ai juste envie qu’on couche avec moi. J’ai envie d’avoir honte, comme j’ai honte en me relisant. J’ai envie qu’on me prenne pour une conne, que l’on me manque de respect. Tout en le sachant dès le début. De manière sous-jacente. Officieuse. Mais officielle dans ma tête. Et pour une nuit. Juste une nuit. De pas avoir à regarder l’autre le lendemain. Ne pas être confronté à une nuit à deux. À dormir. Contre quelqu’un. Ne pas se sentir cuir sous un regard sympathique au petit matin. Demeurer anonyme aux yeux de l’autre. Probablement afin de pouvoir me prouver un peu plus, que je suis une salope. [Ça fait toujours du bien de pouvoir s’apitoyer sur son sort, son pauvre sort.. Terrible sort..] Et puis.. Ça me conviendrait. Les gens continueraient à penser ce qu’ils pensent déjà. Du moins, ce qu’en pensent une partie, a mon sujet. Histoire de ne chambouler personne.
J’crois que je prends du plaisir à me sentir sale, insultée.. J’peux même pas qualifier cela d’un plaisir masochiste. Ptete que si. J’en sais rien. C’est pas spécialement nouveau. Mais je trouve ce mot trop rond, trop plein d’images pour qu’il corresponde.
Je voudrais juste que l’on me traite pour ce que l’on m’a souvent traité jusqu’ici. Une andouille, une fille qui n’dit pas non. Un peu trop perdue pour attendre d’avantage qu’un coup d’une nuit avec une brute.
Ça m’fait peur. Ça m’rend les yeux humides. Ça m’file des crampes au ventre et dans la tête.
Mais j’en suis arrivée ici. Au point de départ en somme. Juste envie de me sentir vidée. Souillée. Mais utile.
Ces mots ont mis du temps à sortir. Ils traînent depuis un certain temps dans mon crâne. Sans qu’ils n’osent sortir.
Ils prenaient trop de place. J’en ai marre de le penser. De le ruminer. J’passe pas à l’acte. Je n’ai pas envie. J’ai plus envie de supporter les insultes. Les quolibets de ces cons qui ne comprennent pas. Qui ne veulent pas comprendre. Et qui te qualifient de salope. Alors que tu pensais te confier à un ami. Donc, je tente de soigner les maux par les mots.
Même si les lettres ne peuvent inhiber les envies. Les désirs.
Gecko, Simplement quelqu’un qui ne sait pas aimer. Qui ne veut probablement pas apprendre. Je refuse de me dire que l’amour peut se provoquer. Peut n’être qu’un infime sentiment duquel on s’accommode. Que ce n’est pas une implosion de son corps. Que l’on n’est pas capable d’énormément de choses quand on est amoureux. Alors, soit. Je demeurerais dans l’ignorance encore. Je ne suis plus vraiment à quelques mois, quelques années près.
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