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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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Un 1er mars qui résonne comme un avril
11/03/2007 05:16
« Pourquoi pas celui la ? Parce qu’il est propre, il est soigné, il transpire la stabilité, il a la vie organisée. Une souillon ne lui inspirerait pas le regard. »
C’est l’heure des comptes. On se rend à l’évidence. Les minutes ne nous sont pas comptées mais .. Si quand même. Chaque matin résonne comme un bilan.
Où suis-je ? J’ai beau regardé autour de moi, je ne vois rien clocher. Aucun ding ou dong ne vient troubler le quotidien. Je devrais probablement regarder à l’intérieur. Ouvrir la fermeture éclair de mon corps et observer ce que je vois. C’est peut être là qu’est le problème.
C’est l’heure d’imprimer les photos. Les souvenirs remontent. D’autres restent planqués. Faute de preuves. Alors on chasse les bribes de nos mémoires pour les voir transpirer de tactilité. Prouf ! Disparues, ces fameuses chaînes. Comme un bond en avant, le vide réapparaît. Une page blanche. Sans entête. Sans prologue. Un nouveau roman dans l’ancien, ce n’est plus un nouveau chapitre., comme avant.
Ça fait six mois. Six mois passés. J’ai l’impression de compter les mois comme un détenu compte les jours. Pourtant, ce n’est pas le cas. Ma vie est simplement faite de bilans récurrents. Et la,
Je me rends compte que j’ai toujours mes amis. Mes vieux amis. Et que de nouveaux sont venus se greffer. Que la peur du train et de cette distance était vaine. Le plaisir de partager ne se distille pas avec les kilomètres.
Que l’idéologie conceptuelle ressemble à une vieille tache que l’on ne parvient pas à enlever. Mais qu’au fur et à mesure des lavages.. On parvient à la rendre moins voyante. Du moins s’acharne-t-on à le penser.
Qu’un neuf mètre carré peut contenir une foule de souvenirs. Un maximum de sensations. De regrets aussi peut être. Pas sur. Qu’on s’habitue à tout. Même au silence. Alors, même si l’on en vient à se parler à voix haute : « Parler tout haut et tout seul, cela fait l’effet d’un dialogue avec le dieu qu’on a en soi. » (Victor Hugo)
Une pizza, Quelques bières, Une poignée de cacahuètes, Des amis autour, Et quand bien même on se croirait à Cachan. On a le sourire. Parce qu’on n’a pas ce que l’on voulait. Et que c’est un prétexte pour continuer vers l’avenir. Afin de l’obtenir.
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85, 65, 94 ? et alors, on s'en fout la du 154 !!
16/02/2007 04:45
Mmh.. et Bonne saint valentin a tous..
En l'honneur de cette grande fête des célibataires et des insoumis aux règles de la consommation. Nous avons levé le coude. pour nous deshaltérer pour faire des lancers a la cuillere. pour se proteger derriere une ultime barriere corporelle face aux assauts des voisins.
Juste une photo souvenir. témoin de ce que (peut) subi(r) une pauvre, pauvre chambre. toute minuscule. toute vieille. toute cassée... 'foirés de hooligans... faut toujours se mefier des gens qui conoissent votre numéro de chambre... et sont d'humeur sportives... ou humide... (tenté par un bon rhum au lino?)
Plouf. glaçons (petit esquimau tres bete) glou.(thon?)
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Promotion pour la vie sans vie. publicité pour l'overdose de bruit.
04/02/2007 01:49
Esprit empourpré. Je reste couchée mais les yeux ne sont pas clos. Ils ne veulent plus se fermer. Trop de pensées affluent, trop de haine émerge de ce que je suis.
Le sommeil n’est plus réparateur. Il se contente de se livrer à une mascarade pitoyable. Des nuits maculées de souvenirs arrogants. Qui se superposent. S’embrument. Disparaissent à demi.
Des envies qui trépassent à mesure que mon corps se fait languissant. Impuissant face aux attaques. Las, à demi couché, seuls les yeux restent actifs. Observe le jour, la nuit, la vie.
Plus rien ne répond que ce corps qui décrépit dans un sommeil artificiel. Lourd, trop lourd, de plus en plus lourd. Tellement mieux couché. Inerte. Avec pour unique ouverture un regard aveugle.
Envie de tout Suspendre. Arrêter ce qui n’a pas commencé. Anéantir ce qui subsiste. Achever le tissu social qui entoure le quotidien. Coudre sur mon corps ce que je suis. Pour ne pas l’oublier. Pour ne plus l’oublier.
Parce que s’il n’y a qu’une chose que je dois réussir, c’est ça. Résignée, jusqu’à demain ou j’aurais encore tout oublié.
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tourbillon dans nantes. des visages, toujours plus de visages. des corps, des sensations, des rires. tourbillon dans nantes toujours plus de visages. encore plus de prénoms. de grandes idées autour d'une petite bière de petites idées autour d'une girafe. et puis, la musique à fond. trop de visages. trop de pornographie gratuite. un train, un être humain. le tourbillon continu. on se reveil sans avoir dormi. sans savoir ou nous sommes. le corps douloureux d'avoir survécu à la vie des autres. l'avis des autres. et puis, c'est la nuit qui est revenue. pareillement au silence. d'un coup. aussi soudainement que l'endormissement. le froid, les douleurs, la fatigue sont toujours la mais le sourire d'une collectivité vivante. l'espoir vain d'un eventuel meilleur rechauffe un peu les paupieres. alors on roule. les heures défilent au son du moteur. les béru font peur à la fatigue. la chaleur anesthesie les douleurs. un peu. et puis, 200km plus loin. c'est un porte clée qui m'attend. mon corps est mort mais mes yeux voient encore.
Gecko. A demain, a dans 60km.
Dis, c'est dans combien de toc-toc, qu'il n'y aura plus ce toc-toc ? c'est dans combien de pause qu'on sera libre ? c'est dans combien de pizzas qu'on arrêtera de compter pour vivre ?
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Un avion, nun train, un bus, des voitures, ...
15/01/2007 13:58
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Nouvelle année ?
Une ère qui s’achève. Encore. A croire que l’on s’amuse à ne faire que ça. Enterrer notre passé proche. Se créer un nouveau présent. On se cherche, on ne se trouve pas, on s’imagine, on se détruit.
[Pause]..
Ma conscience refuse l’incontinence à laquelle je suis d’ordinaire sujette. Blocage du corps et de l’esprit. Tout se ferme. Volet clos. Le courrier qui s’entasse dans la boite aux lettres. Les mauvaises herbes qui grandissent dans le jardin. On dirait que je suis parti en vacance. On fait comme si.
..[Pause]
J’attends que la porte se rouvre. Que mes volets laissent pénétrer la clarté. Que le noir ne soit pas - plus un refuge. Patience. 2007, 2007, 2007... Bientôt plus qu’un souvenir. Qu’un morceau de passé que l’on incinérera. Nos corps noyés dans l’alcool pour ne pas regarder notre fuite. Marre de ces nouveaux départs censés être le césame pour une nouvelle vie plus à nous. Marre de ces mensonges. De ses mensonges. Des miens aussi. Trop de coups de feu signalant un départ imaginaire ont étanchés ma soif de nouveauté saine.
Explosion de notre tout. Fin de ces fusions. Illumination de notre nébulosité ambiante via notre mort symbolique. Malheureusement, rien ne se perd, tout se transforme. On est niais quand même. Penser que nous avons le contrôle. Croire en nous, alors que nous ne sommes rien. Croire en eux alors qu’ils sont comme nous. Croire en rien, reviens à croire en nous, qui ne sommes rien. Croire en tout serait la solution ?
Gecko Susceptibilité nuisible.
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Le quotidien au travers d'un microscope
13/01/2007 19:17
Alors comme ca, c'est à cause de ça que chacun refuse de n'être que l'égal de son voisin ? sous quel autre pretexte vide de sens peut-on encore justifier ces fossés que l'être humain s'amuse a creuser entre lui et ses congénères ?
chacun se veut, se sent, s'estime unique. et ainsi, inévitablement incompris des autres. alors a quoi bon partager ? puisque l'autre n'est voué qu'a errer dans sa vie. il n'aura pas la sensibilité, les qualités nécessaires pour comprendre ce qu'il est.
pourtant, ces êtres se reclament d'une instance supérieur aux autres. non pas parce qu'ils aient d'avantages reussis leur vie, qu'ils aient un intellecte bien supérieur aux autres. simplement, mieux. en quoi? personne ne peut repondre, pas meme eux. pas meme nous. pourtant, ces gens la aussi, parfois, aiment à être des gens ordinaires. Ils ont autant besoin que les autres d'être entendu. que l'on s'emeut sur leurs histoires, que l'on soit impressionné devant le prestige présomptueux de leur passé.
Alors, pourquoi seraient-ils, serions nous, diférent des autres ? parce qu'on a le bac ? qu'on a un appart ? qu'on pense avoir mieux compris la vie ? qu'on n'est pas "cool" dans sa tete ? De quel droit le dedain est une arme envers ceux que l'on juge médiocre ? d'ou sont-ils médiocres ? Ou trouver l'affront de crier haut et fort que l'on vaut mieux que les autres ?
J'aimerais comprendre. Pour mieux combattre. le combattre, les combattre, me combattre.
Article sans vraiment d'objectif, pas de sens determiné. juste envie de hurler un peu le ras le bol. Ptete qu'Gecko aimerait inspirer un minimum de respect, d'humanité a tout ceux qui l'entourent !
Tout ca justifié par une connerie de microscope ? Ptete qu'y'a les facteurs sociaux.. Ouai ouai ouai.... tout l'monde s'accorde pour le dire.. mais jamais pour le penser.
Demain, révolution, déception Et s'il était autorisé que l'on fasse pareil ? qu'on les eccorche, qu'on les amoches, qu'on leur renvoit leur bile au fond des yeux ? alors, demain, révolution !
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