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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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Contemplate my End
28/10/2007 18:37
19|10|2007
Je regarde ma main. Elle ne tremble plus. Maintenant, elle souffre.
[…]
tout arrive en même temps. Pourtant c’est le calme plat. Il n’y a que mes nerfs qui communiquent sur les silences.
On ne comprend pas qui je suis. On n’a pas forcément envie de comprendre non plus. On qui ressemble à il. Il qui se compare à je. Je qui ne comprend rien.
Rien qui tremble. Rien qui ne pense plus. Rien qui ne pleure même pas. Rien qui lutte pour respirer sans mourir.
Y’en a qui diraient Fuck moi j’dis rien. Auto-définition par un non sens.
Plus perdue. Juste absente. Date de retour indéterminé. Ma vie se trace comme une balle perdue.. Aveuglément.
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Celle qui parle aux SDF.. la grosse conne la bas quoi..
15/10/2007 02:40
parce que ce soir, j'ai probablement trop bu parce qu'hier soir aussi..
et que le monde se refuse à moi sous forme de compliments.
chaque pas que je fais semble être abject. chacune de mes actions est mauvaise les larmes que je verse ne sont que lave... mes pensées ne sont que mauvaises et puériles.
et l'on dit vouloir m'apprendre à aimer la vie..
en me dénigrant, il n'y a rien de plus simple. je le fais déjà moi même.. il n'y a qu'à recopier mes pensées.. pourtant, il le fait de son propre chef. et il contrôle dur.
je devrais dormir mais je refuse. le monde m'énerve. les gens m'énerve. la vie me saoule plus qu'il n'en faut pour vomir. le sommeil est la mort. la mort n'est qu'un évanouissement de notre conscience.
j'ai tellement de monde à emmerder. a fouetter, à haïr... et il fait tout pour se mettre en tête de liste... je ne comprendrais décidément jamais la vie, ma vie, mon passé, et ma cause...
que le monde m'oublie.. une bière, des marches, un froid humide..et quelques insultes.. j'aime ma vie.. parce qu'ainsi faite, elle ne demande pas de réflexion..
Mais Lui, il en trouve.. lui qui ne fait rien d'autre que d'être lui.. qui aime à être passif.. lui, il juge ma vie trop vitale..trop vitale..
pour lui plaire, je devrais suicider ce que je suis.. et renaîte madame de..
Il est des soirs ou j'oublis ma raison de vivre.. ou bien, je me rends compte que je n'en ai plus.. à part ces abrutis pour qui je me bat...
Grosse Conne prépubère alors, heureux ? t'aime violer le quotidien des autres ?
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Lundi 15 octobre
14 octobre 2007 Tentative de prise de conscience collective
Parce que la vie est faite de « peut-être », on a tendance à laisser le vent nous porter où le hasard le souhaite. Parce que demain fait peur si l’on devient acteur de sa propre vie.. Mais que la passivité détruit..
J’ai l’impression que le quotidien est fait de dilemmes. Que l’avenir se joue à chaque mot que l’on prononce devant témoin. Je perçois chaque regard comme une intrusion dans mon intimité, un viol de mon mal-être. La volonté de chercher en moi la preuve que tout ne tourne pas rond. La vie des autres pollue la mienne. Si tant est que j’en ai réellement une qui m’appartienne.
Pourtant, je m’efforce d’agir.. De continuer à faire remuer mes membres.. Même si chaque mouvement me coûte du fait qu’il rend mon existence physique. Ce corps qui pèse trop pour être vraiment libre. C’est douloureux mentalement.
Je sais bien que c’est difficile à comprendre.. Que c’est un exploit pour moi que de respirer sans se demander à quoi cela sert d’oxygéner des muscles que l’on refuse.
C’est dans ses conditions que mon lendemain se trace. Ça n’a rien de glorieux, pas même de quoi sourire. Mais les autres me gênent. Me dérangent, empêchent l’abstraction physique. Cette confrontation sociale me déstabilise, m’angoisse. C’est pour cette raison que ce n’est pas quelque chose que je suis en mesure de faire en position de dominée. Lorsque l’on attend quelque chose de moi, que l’on va me regarder pour me comprendre. Probablement pour ça que je suis un « électron libre », que je me sens mieux au milieu des squatteurs de commerce qu’au beau milieu d’une salle de classe. Je voudrais que tu comprennes que ma vie gravite autour de la liberté. De ma liberté. Que j’ai ce besoin de pouvoir m’échapper, sortir de la vie dite « dans la norme ». Vie dans laquelle on te juge constamment. Où l’on attend de toi de rentrer dans le moule, que la société se reflète en toi, que tu te reflètes en elle. L’autre coté du miroir. Celui où l’on est écouté plus que regard« . Où l’on se sent fort car soutenue. Parce que ce sont des individus qui ont appris à regarder la société plutôt qu’à y entrer. Qu’ensemble, la masse peut observer ce que nous sommes, tel des rats de laboratoire, on s’en fiche. Parce que l’on partage cette peur, cette incompréhension des structures et des systèmes autour desquels la vie sociale s’organise… ce besoin de ne pas être enfermée. Contrôlée. Que l’on n’attende pas de moi que je sois comme il faut. Que je dusse répondre à des attentes de formalités, de codes, de rituels. J’ai beaucoup de mal à me conformer. Je ne suis jamais qu’une rêveuse depuis l’enfance dont les divagations qui me faisaient vivre se sont transformées en cauchemars. Selon moi, il ne faut pas s’abandonner aux autres. Il faut cohabiter. Accepter l’autre comme il se ressent tout en attendant la même chose de sa part. J’ai trouvé cette forme de relation dans les mouvements sociaux. Parce que chacun lutte pour un objectif commun qui diffère pour chacun. Tout le monde y trouve sa place, et il n’y pas d’autres attentes envers les autres que de faire vivre la communauté que fait naître ce groupe. En son sein, on peut s’appliquer à se trouver, à s’expérimenter à vivre, à se découvrir personnellement, mutuellement. Nul souhait de voir l’individu correspondre à un schéma particulier. Sauf peut-être celui d’avoir envie. L’expression est libre, l’entente aussi. Bien sûr qu’il y a des codes, des rites. Mais ils me conviennent car ils me correspondent probablement d’avantages. Non pas parce qu’ils sont en lutte contre la société étant donné que c’est pour elle que nous luttons. C’est cet engagement qui me permet de me lever le matin, qui me donne la force de m’épuiser. De croire. Hypothétiquement, il est possible que je ne sois qu’une personne naïve, immature.. Que les années durciront. Aigriront même sûrement!… je ne t’en veux pas de penser cela. C’est vrai.. J’ai peut être l’air d’une guignol au milieu d’une foule qui me regarde.. Et que certains ont honte. Tu ne serais pas le premier. Et je ne m’en fâche point. J’aimerais seulement que tu comprennes l’importance de ces personnes dans ma vie, l’importance de cette vie là plutôt qu’une autre. Que tu comprennes que certains propos peuvent blesser parce qu’ils s’attaquent autant à l’univers que je cotoie qu’à ce que je suis. Je te concède qu’il ne s’agit là que d’une partie de ce que je suis. Mais elle prend de la place, et c’est le maximum que je puisse livrer de ce qui construit le puzzle de ma personnalité. Le reste est en détention dans mon inconscient en attente d’un jugement par moi-même. Quelque part je suis encore enchaînée, assujettis à moi-même.. Certains mots - maux - ne sortent pas.. Ne prennent même pas forme en moi.
Si ce mail est tourné vers moi et ne t’évoque pas.. C’est simplement parce que je voulais t’expliquer. Que je n’aurais pas pu le faire avec des mots dans l’instantanéité d’une conversation. Je n’aurais pas pu les avoir aussi justes. Si tant est qu’ils le soient. Ils n’auraient pu l’être d’avantage. Parce qu’il est dur d’exprimer ce que l’on ne comprend pas. Mais que je voudrais tout de même te permettre de voir ce que je suis dans une globalité. Et pour ce faire, il m’est apparu plus simple de décrire le détail. N’est-ce pas ce qui fait d’une vie, une vie ?
Marie.
>> tentative foirée <<
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[ Une vie plus tard, je suis toujours là ]
20/09/2007 14:19
fuite de tout pour courir vers du rien un rien qui sourit, un rien qui respire presque réussir. La fuite me vole mon souffle.
Dire adieu, c'est comme Je t'aime. c'est compliqué. Même à soi-même
L'un qui me faire courir L'autre qui me fait fuir un même pas pour deux personne. Pour une vie. pour qu'il y est un demain plus puissant qu'un hier.
Ouvrir les volets. Aérer. Faire les poussières. Bienvenu chez moi
Opération à coeur ouvert. A l'hôpital, on m'a fait un vaccin contre la peur. une anesthésie et un réveil plus tard, je respire de nouveau. je rouvre les yeux. j'apprends a sourire. à dire non. Y'a un pétale sur mon paillasson je n'ai presque plus envie de l'écraser pour faire une tâche de sang de fleur. c'est ça la vie ?
Chouette, y'a plus qu'à y croire. C'est la lutte !
[ Depuis ma mort, j'ai appris à sourire ]
Gecko La lune est un gros mot.
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14/09/2007 01:11
Je viens de me suicider l'avenir avec un lien.
SALOPE !
en mémoire de cet instant où la pourriture d'une autre vie m'a envahie.
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quand la peur devient une scie languissante à mon odeur..
14/09/2007 00:23
C’est la nuit. Et j’ai de nouveau peur.. Mes mouvements sont las mon crâne renferme un cerveau qui somnole.
Mais au moins, je suis assise tapis dans la lumière ma peur se meurt.
Il est temps de franchir le pont. Mes jambes tremblent. Mes mains sont moites.
Mais en face, je vois des visages connus, rescapés de ce trajet au dessus du vide. Alors je pense qu’il ne me reste plus qu’à fermer les yeux. Et à laisser sa main me guider.
Quand je me détourne et que je regarde, Je vois ces fantômes qui me sourient. Je n’entends pas ce que leurs regards disent… alors j’ai envie de retourner vers eux.
Mon cerveau joue encore aux acrobates, Suspendu au dessus de la ville, il se balance. Mes pieds touchent pourtant le sol. Ça file la gerbe. Et tout tourne.
Je voudrais être à demain. Qu’il fasse jour Que mon cerveau redescende Ou que mes pieds s’envolent.
Demain, la peur choisira son chemin. Peut être que son choix différera du mien. elle aura probablement peur de ces visages qui m’entourent
Gecko Mode, aveuglette on/off
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