l'impression de ne plus être soi meme.
l'ombre de ce que j'ai été.
la fatigue à fait place a l'absence.
5 jours à picoler.
a peine manger.
a peine dormi
souffrance du corps en silence.
capacités intellectuelles reduite a la respiration.
toutes sortes d'alcools ingurgités.
découverte de l'absynthe.
vénération de la biere et du vin.
apologie de la deboite.
du mal de crane. de la gerbe.
vengeance de mon estomac.
besoin, envie de manger.
placards vides. pas pensé a faire les courses.
pas eu le temps, la motivation...
fromage rapé, ananas au sirop.. tout ce qui semble comestible fait l'affaire.
se faire exploser le ventre, a defaut du crane..
qui lui n'a toujours pas atteris.
tout pour se prouver qu'on est toujours en vie.
Meme plus envie de dormir.
pousser l'extreme limite de chaque frontiere.
envie d'aller courir a en hurler de douleurs
de manger a en vomir
de dormir jusqu'a ne plus vivre qu'en reve
de boire a tout en oublier
de m'abrutir de musique jusqu'a la surdité complete.
de laisser le froid grignoter mes 37°
Envie de le decevoir aussi.
de lui donner envie de fuir. d'oublier a son tour tout ca.
afin que ce ne soit pas a moi de fuir.
> fin de mon livre
course d'endurance et douche tiede.
retrouver un semblant de quietude et m'endormir.
il est plus de 5h..
je somnole plus que je dors.
plus de reveil possible. suite de trams, de bouffées de chaleurs, surement relatives aux reves.
milieu d'apres midi, mon esprit reprend une activité pratiquement normale.
je pense aux cours que j'ai loupé
aux obligations non respectées.<
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8 novembre

chose faite.
je pense etre parvenu a cet exercice peu fin
consistant a le degouter de ce que je suis.
parfait
il m'a donner envie de vomir toute la soirée
rire obscene et voix engourdie
anecdotes aussi ravissante que le viol d'une oie par un chien
attente d'une chose
fin de seance.
fin du film
"au revoir"
besoin de parler a quelqu'un. avec qui je suis bien.
la liste est rapidement faite.
il n'est pas en face de la fnac ni derriere le gaumont.
il s'est de nouveau amusé a disparaitre.
_ estomaquée de voir a quel point le revoir m'a émue.
"un grand con perdue parmis la foule"
censé avoir disparu au fin fond du jura.
reapparition. toujours mal en point mais tellement lui.
il n'a pas perdu en fragilité.
tentative de mémorisation. c'était Lui.
tentative de vaines retrouvailles._
comme personne ne repond a mon besoin de repere.
tout le monde semble occupé a se rechauffer loin de la pesanteur du froid.
je rentre, avec la sombre impression de flouer quelqu'un
je prefere le regarder tourner les talons. le voir s'éloigner lourdement,
serein de s'être éloigné de moi. mais avec une incomprehension devant ma froideur.
il faudrait tellement d'explications. tellement s'ouvrir. tellement justifier l'injustifiable.
qu'il est preferable de le laisser partir.
pour nous deux.
tellement de choses a assimiler.
beaucoup de souvenirs qui ressurgissent.
quelques remords hypocrites aussi.
pas de place pour du nouveau.
comment faire comprendre au present que le passé est encore la ?
quels mots utiliser pour lui permettre de realiser que je suis une fille a probleme ?
il veut trouver des points communs.
"moi aussi, j'ai pas dormi de la nuit"
n'y a-t-il pas une difference entre comater devant des films et tourner en rond pendant 5h ;
se parler a soi meme, debattre avec soi meme comme s'il s'agissait d'une personne tierse ?
trop simple de le faire vivre.
trop facile de lui plaire.
ennui profond.
ennui = reflexion
insomnie.
enculé.
sans le vouloir, tu me pousses a reflechir.
demain j'irais en cours.
il est trop tard pour me coucher.
il est trop tard pour terminer mon travail _ pour le commencer
c'est l'heure du doute, de la remise en question, de l'acharnement a l'autodestruction.
demain j'irais voir un psy.
haha, jele dis depuis si longtemps que je doute de ma capacité a franchir le pas.
trouille du resultat.
trouille d'ouvrir les vannes.
de trop parler, de trop en dire.
de toutes ces choses enfouies qui ne sortent naturellement que lorsque je ne suis plus moi meme.
allez vous faire foutre avec votre morale et vos codes absurdes.
demain j'irais a poil a la fac tien!
histoire d'être en hypothermie suffisemment rapidement pour ne pas voir la fin de la journée.
fausse manipulation
une partie du texte effacée.
malheureux, une suite de mots, de phrases, de paragraphes sans sens qui ont a jamais disparus.
incapacité a trouver une fin a cet article.
je perds le sens de mes mots a chaque relecture.
j'en viens a douter.
ont-ils eu un sens un jour ?
la sensation de prendre plaisir a me noyer dans mon quotidien.
a me voir deperir au milieu de ces nuits
a cause de cette toux
de cette nausée intellectuelle
- retourner a mon nouveau livre -
- misery -
- non, ce n'est pas rombeaut, "annie est fortement charpentée" -
- t'as perdu, t'es mort Pierre-Yves -
- Game over -
> Sommeil artificiel <