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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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My name is... My name is... My name is... My name is.. Nutte ?
06/07/2007 04:25
c'est froid. c'est gelé même..
il fait jour. enfin, ici, il fait nuit. normal, j'ai les yeux clos.
mon visage est humide. peut être que j'ai pleuré.
j'espère que je me suis exprimée. mon corps l'a fait. il a saigné.
la douleur est là. soit. il ne reste plus qu'à dormir.
et peut être que demain, il fera jour. même si j'ai les yeux fermés. même si j'ai les yeux ouverts.
Gecko. _ saloperie de pute. _ répète ? _ t'as très bien entendu, sale putasse.
PUTAIN !!! OUBLIER ! J'AI DIS : OUBLIER !! OUBLIER !!
devenir la fille sans passé. devenir la fille sans passé deve.. ???
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corps N° 12876519830.
09/06/2007 03:01
J’en ai marre. J’crois que la solitude me pèse. Je ne sais même pas de quel droit je peux penser qu’avoir une relation avec quelqu’un me manque. Parce que je n’ai jamais eu ce type de relation. Pis, je n’ai même pas envie d’être en couple. Ptete parce que je sais que de toute manière, ça ne peut pas fonctionner. Que, quoiqu’il arrive, je ferais de nouveau tout foirer. J’crois que c’est d’avantage le fait de savoir que j’en suis incapable qui me frustre. De voir autour de soi les gens construire leur avenir a deux, alors que toi, tu sais pertinemment que c’est peine perdue. La honte de ne pas pouvoir, aussi, s’extasier, ronchonner, parler d’une vie de couple. De n’avoir jamais connu cela. De n’avoir jamais été aimée. Je ne peux être que soumise. Soumise. Soumise. Incapable de se rebiffer. Dépendante des choix de l’autres. Soumise quoi. Je ne supporte pas que l’on éprouve de la tendresse envers moi. Je ne le comprends pas. On ne peut pas ressentir de l’affection, de l’estime à mon égard. Ce serait contre nature. Ptete pour cette raison que je ne veux plus être en couple. Du moins, tenter de l’être. Puisque, ce n’est pas être en couple. Mais être à la merci de quelqu’un. Sous l’appellation officielle de : couple
Concrètement, la, J’ai juste envie qu’on couche avec moi. J’ai envie d’avoir honte, comme j’ai honte en me relisant. J’ai envie qu’on me prenne pour une conne, que l’on me manque de respect. Tout en le sachant dès le début. De manière sous-jacente. Officieuse. Mais officielle dans ma tête. Et pour une nuit. Juste une nuit. De pas avoir à regarder l’autre le lendemain. Ne pas être confronté à une nuit à deux. À dormir. Contre quelqu’un. Ne pas se sentir cuir sous un regard sympathique au petit matin. Demeurer anonyme aux yeux de l’autre. Probablement afin de pouvoir me prouver un peu plus, que je suis une salope. [Ça fait toujours du bien de pouvoir s’apitoyer sur son sort, son pauvre sort.. Terrible sort..] Et puis.. Ça me conviendrait. Les gens continueraient à penser ce qu’ils pensent déjà. Du moins, ce qu’en pensent une partie, a mon sujet. Histoire de ne chambouler personne.
J’crois que je prends du plaisir à me sentir sale, insultée.. J’peux même pas qualifier cela d’un plaisir masochiste. Ptete que si. J’en sais rien. C’est pas spécialement nouveau. Mais je trouve ce mot trop rond, trop plein d’images pour qu’il corresponde.
Je voudrais juste que l’on me traite pour ce que l’on m’a souvent traité jusqu’ici. Une andouille, une fille qui n’dit pas non. Un peu trop perdue pour attendre d’avantage qu’un coup d’une nuit avec une brute.
Ça m’fait peur. Ça m’rend les yeux humides. Ça m’file des crampes au ventre et dans la tête.
Mais j’en suis arrivée ici. Au point de départ en somme. Juste envie de me sentir vidée. Souillée. Mais utile.
Ces mots ont mis du temps à sortir. Ils traînent depuis un certain temps dans mon crâne. Sans qu’ils n’osent sortir.
Ils prenaient trop de place. J’en ai marre de le penser. De le ruminer. J’passe pas à l’acte. Je n’ai pas envie. J’ai plus envie de supporter les insultes. Les quolibets de ces cons qui ne comprennent pas. Qui ne veulent pas comprendre. Et qui te qualifient de salope. Alors que tu pensais te confier à un ami. Donc, je tente de soigner les maux par les mots.
Même si les lettres ne peuvent inhiber les envies. Les désirs.
Gecko, Simplement quelqu’un qui ne sait pas aimer. Qui ne veut probablement pas apprendre. Je refuse de me dire que l’amour peut se provoquer. Peut n’être qu’un infime sentiment duquel on s’accommode. Que ce n’est pas une implosion de son corps. Que l’on n’est pas capable d’énormément de choses quand on est amoureux. Alors, soit. Je demeurerais dans l’ignorance encore. Je ne suis plus vraiment à quelques mois, quelques années près.
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sol y tu deux..
25/05/2007 21:48
Encore un brin paumée. Y’a des soirs comme ça où on voudrait trouver un soutien. Et puis. En fait, on est tout seul chez soi. Coupé du monde. Y’a rien d’assez bien pour nous abrutir à la télé et l’envie d’aller se prendre un verre toute seule semble attrayant. Boire jusqu’à plus soif. Pour oublier qu’on est seul. Un soir. Un soir de trop.
Comme si je m’amusais à tout rater. À choisir les mauvaises personnes. À envenimer les situations bénignes. Enfin, ce soir j’avais seulement envie de discuter. J’pourrais éventuellement sonner chez la voisine. Mais elle est trop vieille pour ouvrir sa porte à cette heure ci. J’ai beau passer en revue les gens que je pourrais voir, j’dois posséder que des listes noires. Tant pis.
Un peu marre des mauvaises nouvelles. Des voies sans issues. Des labyrinthes où il n’y a pas de sorties.
Et puis merde. Vais aller parler a la télé. Avec un peu de chance je m’endormirais devant. pas le courage de prendre mon vélo et de quitter le pays. il fait trop bon dehors pour avoir envie d'y échouer. Vais couper mon portable. J’en ai marre de ces messages qui donnent envie de pleurer.
oublier ce samedi oublier les propos qui font mal oublier ce mec. ca vaut pas le coup de se souvenir j'ai la vie que je peux. pas forcément celle que je souhaite. un ptit pédé qu'a sur parler ou ca faisait mal. merde.
j'vais couper mon cerveau. mon portable n'est pas le seul a envoyer des mauvaises nouvelles.
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une salade (dé)composée de vie.
16/05/2007 02:10
« Qu’importe, il ne voit pas, il ne voit rien. Un monde plein de gens absents. »
« Dépendance qui me grignote.
La solution est la vieillesse. »
« Sarkozy au pouvoir.
Nous ne sommes pas prêts à vivre cela. Loin de pouvoir imaginer notre futur. »
« Si j’ai le courage, j’irais lui prendre la main. Elle, moi, sans lui, sans eux. Juste. »
« Le masque se redessine sur le visage, sitôt qu’il est à nu. Privée de sentiments sein-serre.
Peur de la prise de ma bastille. »
« Nous sommes réduit à l’état de proie. Vulgaire gibier. Hagards, nous, on court. On ne sait plus faire que ça. Il a fait peur ce soir là. Ce n’est que le premier. Le premier de 5ans de lutte. »
« Cette révolte soude. Un peu. Une main prise. Une autre. Et c’est le début. J’espère. »
Viva l’Algérie. Un film prémonitoire de nos vies ?
« J’sais pas si je suis vraiment jalouse, si c’est seulement par principe, ou juste parce qu’il y a quelqu’un. »
23 février. > . 9 mai. Un trimestre. Une vie en une flèche. Un article. Un condensé ?
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Le chantier de ma vie s'éternise. ca va durer encore longtemps ce vacarme ???
24/04/2007 17:49
c?'est toujours le chantier. tout allait ?mieux. et puis... un virage un peu trop serré. et? voila de nouveau le fossé qui s'accroche à ma carcasse.
des absence?s. mon corps reste là. il stagn?e au mileux des gens. mais je n'entends plus rien. il y a des i?mages qui défilent. des questions, de?s doutes, des peu?rs.
On dit souve?nt que ce sont les meilleurs qui part?ent les p?remiers. je ne peux mê?me pas me dire cel?a. po?urtant, je suis triste. un peu. distance, froide. incom?préhensive.
je rejette l'idée même. et puis, j'ou?vre les bras au futur. le baiser fatal. l'uni?on satanique. tantpis. il faut ag?ir avec. pas contre. des milliers de questions arrivent. dévalent mon inco?nscient.prennent d'assaut mon cerve?au. ?
je voulais réussir ce deuxième cap. et voila que tout parait obsolèt. comme la morve ejectée d'un nez lors d'un éternuement. ces volontés sincères disparaissent de mon esprit. pourtant...
Perdue, de nouveau. encore une fois. ca ne va pas. je sais que cela ne va pas. je comble par la nourriture. je remplie le vide, les doutes par la bouffe. alors ca ne va pas. mais j'ignore quoi. un peu trop de tout pour pouvoir savoir. rien de pire. savoir quelque chose que l'on ignore. attendre passivement que l'identification du virus se fasse. que mon anticorps cérébral trouve l'antidote. et puis, reprendre la marche, trouver le chemin, et grimper jusqu'à la fin.
je veux être là. je serais là. voila ce qui résonne de manière sur. ce qui se sculte dans les os. ce que me dicte mon sommeil. Il aura des béquilles, un fauteuil roulant, il aura de la vie s'il en manque. il aura, il aura, il aura. i aura tout ce qu'il n'a pas eu. et meme d'avantage.
Gecko. stone devant sa vie. (encore)
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