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[ stop minute ! photo ! ] [ et si ? ] [ Bla..Bla... ]
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Promotion pour la vie sans vie. publicité pour l'overdose de bruit.
04/02/2007 01:49
Esprit empourpré. Je reste couchée mais les yeux ne sont pas clos. Ils ne veulent plus se fermer. Trop de pensées affluent, trop de haine émerge de ce que je suis.
Le sommeil n’est plus réparateur. Il se contente de se livrer à une mascarade pitoyable. Des nuits maculées de souvenirs arrogants. Qui se superposent. S’embrument. Disparaissent à demi.
Des envies qui trépassent à mesure que mon corps se fait languissant. Impuissant face aux attaques. Las, à demi couché, seuls les yeux restent actifs. Observe le jour, la nuit, la vie.
Plus rien ne répond que ce corps qui décrépit dans un sommeil artificiel. Lourd, trop lourd, de plus en plus lourd. Tellement mieux couché. Inerte. Avec pour unique ouverture un regard aveugle.
Envie de tout Suspendre. Arrêter ce qui n’a pas commencé. Anéantir ce qui subsiste. Achever le tissu social qui entoure le quotidien. Coudre sur mon corps ce que je suis. Pour ne pas l’oublier. Pour ne plus l’oublier.
Parce que s’il n’y a qu’une chose que je dois réussir, c’est ça. Résignée, jusqu’à demain ou j’aurais encore tout oublié.
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tourbillon dans nantes. des visages, toujours plus de visages. des corps, des sensations, des rires. tourbillon dans nantes toujours plus de visages. encore plus de prénoms. de grandes idées autour d'une petite bière de petites idées autour d'une girafe. et puis, la musique à fond. trop de visages. trop de pornographie gratuite. un train, un être humain. le tourbillon continu. on se reveil sans avoir dormi. sans savoir ou nous sommes. le corps douloureux d'avoir survécu à la vie des autres. l'avis des autres. et puis, c'est la nuit qui est revenue. pareillement au silence. d'un coup. aussi soudainement que l'endormissement. le froid, les douleurs, la fatigue sont toujours la mais le sourire d'une collectivité vivante. l'espoir vain d'un eventuel meilleur rechauffe un peu les paupieres. alors on roule. les heures défilent au son du moteur. les béru font peur à la fatigue. la chaleur anesthesie les douleurs. un peu. et puis, 200km plus loin. c'est un porte clée qui m'attend. mon corps est mort mais mes yeux voient encore.
Gecko. A demain, a dans 60km.
Dis, c'est dans combien de toc-toc, qu'il n'y aura plus ce toc-toc ? c'est dans combien de pause qu'on sera libre ? c'est dans combien de pizzas qu'on arrêtera de compter pour vivre ?
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Un avion, nun train, un bus, des voitures, ...
15/01/2007 13:58
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Nouvelle année ?
Une ère qui s’achève. Encore. A croire que l’on s’amuse à ne faire que ça. Enterrer notre passé proche. Se créer un nouveau présent. On se cherche, on ne se trouve pas, on s’imagine, on se détruit.
[Pause]..
Ma conscience refuse l’incontinence à laquelle je suis d’ordinaire sujette. Blocage du corps et de l’esprit. Tout se ferme. Volet clos. Le courrier qui s’entasse dans la boite aux lettres. Les mauvaises herbes qui grandissent dans le jardin. On dirait que je suis parti en vacance. On fait comme si.
..[Pause]
J’attends que la porte se rouvre. Que mes volets laissent pénétrer la clarté. Que le noir ne soit pas - plus un refuge. Patience. 2007, 2007, 2007... Bientôt plus qu’un souvenir. Qu’un morceau de passé que l’on incinérera. Nos corps noyés dans l’alcool pour ne pas regarder notre fuite. Marre de ces nouveaux départs censés être le césame pour une nouvelle vie plus à nous. Marre de ces mensonges. De ses mensonges. Des miens aussi. Trop de coups de feu signalant un départ imaginaire ont étanchés ma soif de nouveauté saine.
Explosion de notre tout. Fin de ces fusions. Illumination de notre nébulosité ambiante via notre mort symbolique. Malheureusement, rien ne se perd, tout se transforme. On est niais quand même. Penser que nous avons le contrôle. Croire en nous, alors que nous ne sommes rien. Croire en eux alors qu’ils sont comme nous. Croire en rien, reviens à croire en nous, qui ne sommes rien. Croire en tout serait la solution ?
Gecko Susceptibilité nuisible.
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Quatre pattes, une langue bleue, un air mutin, haut(ain), qui ne fait que fait que blaterer.. tres fort...des anneries [le comble pour un chameau tout d'meme]
12/01/2007 15:20
J’habite un hôtel. Un HLM d’étudiants. Tout le monde, vient, va, zone, frappe a des portes. J’entends des éclats de rires qui résonnent derrières des portes pratiquement anonymes. Une communauté de gens indifférents Une masse de passés réunis dans un établissement et repartis dans de petites cellules. Chacun y a rassemblé ses rêves, son ambition, sa famille et ses amis. Des jeunes, des moins jeunes. Des Français, des européens et d’autres qui viennent de plus loin. Une réglementation, des horaires a respecter, des gens a côtoyer Plus que voisins de palier, ils sont devenus des colocataires des lieux communs.
En plus de ce quotidien qui nous est imposé Il faut travailler, bosser, réviser, apprendre. Pourquoi ? Cette question résonne dans le cerveau. D’abord minuscule et muette, elle s’est peu a peu imposée face au reste. Pour quelle raison ai-je atterris ici ? Parce que la fac est un aboutissement logique. Qu’il parait qu’elle est idéal quand on ne connaît pas son avenir professionnel. Qu’elle offre un panel d’orientation exceptionnel. Que c’est formidablement respecté par l’entourage. Que ça fait cool de se proclamer étudiant.
Un BTS, un IUT, une formation, une prépa, des concours… Tant d’autres choix et c’est celui-ci qui a primé. Pourquoi ? Volonté de simplicité face au post bac. Sélection trop importante dans les autres voies. Restriction de ses autres voies de la part des conseillers d’orientation et autres prof’ . Besoin de quitter ce que je vivais. D’une indépendance à foutre en l’air en même temps que moi. Désir de croire qu’on est capable de faire de longues études. Croyance d’orientation aisée dans le futur.
Au diable ses hypothèses, À la poubelle ses questions.
Il faudrait réviser, apprendre, connaître. Lire, écrire.. Alors autant s’y mettre. Ces doutes reviendront après. Quand je perdrais de nouveau pied, Que toute ma vie m’aura de nouveau dépassée et que je me sentirais seul sans rien réussir a gérer. Parce que j’ai toujours une volonté de bien faire, d’anticipation, d’organisation, de structuration logique de mon quotidien. Mais que je suis incapable d’y parvenir. Mes bonnes intentions ne suffisent pas à contrer ce que je suis. Quelqu’un de déstructuré, de perdu, de désordonné, sans aucune force de caractère Et qu’au final, je provoque toujours des cataclysmes. La première à casser un verre, à faire tomber ce qu’il y a d’important, à tacher un devoir avec du café, à mal programmer mon réveil, à perdre mes clefs, mes cartes, à ne rien comprendre à mes relations. La première à ne pas être fiable en fin de compte. Un jour, il faudrait que je le signal à mon entourage. Probablement avec un bel écriteau : NE PAS FAIRE CONFIANCE. PERSONNE DANGEREUSE POUR ELLE-MÊME ET AUTRUI.
Juste envie de bien faire. D’avoir les mêmes règles que les autres. Prendre soin de soi, des autres Prendre plaisir à se faire plaisir. À faire plaisir.
Gecko Qui en a marre de cotoyer ce Chameau mal baisé. s'en rend-t-il seulement compte ?
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1 chaine, 2 chaines, 15 chaines... > Crash! télé Explosée < Sauvée
03/01/2007 03:54
Une petite parenthese, Une once de qualité au milieu de la médiocrité.
Je peux regarder autour de moi sans sentir un seul regard accusateur. Je peux raconter ce que je veux sans craindre un mouvement de recul Je peux avoir le temps de ne plus penser. de trop penser.
parfois, Alzheimer est attrayant. Parce qu'a trop connaitre son passé on s'y perd. pourtant, on le connait par coeur. chaque image est recensée. chaque émotion est mémorisée. sauf qu'on ne parvient jamais a en extirper ce qui est important. tout y prend une place demeusurée. gigantesque. faramineuse. et que tout ce que l'on voudrait oublier se voit errigé sur la place publique de notre mémoire. fierement établis sur un piedestal doré. que tout se brouille. et que l'on prefere ouvrir les yeux et chialer sur la réalité plutot que devoir retourner dans cet univers trop intime pour que nous y pénétrions de nouveau.
encore mal au bras. encore quelques traces sur les épaules. encore des bleus sur les jambes.
La mémoire se fait parfois active. bruyante. Implacable. et alors, courir plus vite que nous le permet notre coeur et nos jambes ne sert a rien. On ne fuit jamais que notre propre réalité. et on se rapproche d'autant plus de ce que nous fuyons.
Je trouve abjecte ce que notre qualité d'être humain nous pousse a ressentir. - Qualité ? - Il vaut parfois mieux échouer devant la télévision. et laisser nos neurones s'anesthesier devant ses images sans fins, sans sens, sans rien d'autre que la vertue de nous faire quitter toute réalité. toute finalité. tout passé. plus rien ne vie en nous hormis cette soif de médiocrité. de voyeurisme. de faux semblant d'intellectualisme. il ne reste plus rien d'autre que ce qui fait de nous de pauvres moutons sans convictions.
3h51 LCP assemblée nationnale canal 13 sur la TNT L'echo des lois > Loi sur la cohésion sociale du 20 decembre 2004 <
gecko est prete a changer de decor a vivre pour elle loin d'eux.
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Un cheval qui conduit une voiture... ben c normal un 26 novembre a cretudel...
30/12/2006 05:53
Reveil.beaucoup plus tard 1h du matin
Douleur aux jambes Un corps ? encore ?
souvenirs.. flash saut du canapé sommeil profond cri de douleur
une mere qui hurle que je dois marcher sommeil profond je ne vois ni ne realise rien d'autre que la douleur
Retombée dans ce canapé reveil beaucoup plus tard 1h du matin
Douleur aux jambes Corps désatomisé ?
Juste un reste de crampe nocturne c'est rien.. il n'y a plus que cette insomnie a présent. vaincre le silence. et le canapé m'absorbera bientot. il le faut.
Gecko Quand la nuit sera differente.. la douleur ne sera plus.
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